• Interview d'Eric Filleau

    Eric Filleau (SCA Chalon), 31ème à 15 minutes du vainqueur

    "J'envisage d'entrer dans le top ten l'an prochain"

    76 Km d'efforts, trois heures et 32 minutes intenses. De doutes également. Comme sa chute dès les premies pas de la plus populaire course longue distance en France. Puis le réconfort. La satisfaction du devoir accompli. Pour Eric Filleau, à 32 ans, la récompense de terminer 31ème, à un quart d'heure du vainqueur l'Italien Roberto De Zolt. " Je n'étais pas parti pour faire mieux, juste pour rester avec les meilleurs jusqu'à la fin de la plaine, mais une chute m'a freiné. Heureusement, dans les derniers kilomètres, j'ai réalisé une belle remontée qui m'a permis de dépasser beaucoup de concurrents ", analyse le Champion de Bourgogne 2006, titre acquis à Lajoux fin janvier.

    Moins de 15 jours avant le final éblouissant des Jeux Olympiques de Turin, et ce tir groupé Français réussi par Emmanuel Jonnier, 4ème, Vincent Vittoz, 9ème, et Jean-Marc Gaillard, 11ème, Eric Filleau devenait le 20ème tricolore de cette Transjurassienne marquée par la double victoire Italienne. " Le 50 Km libre est typiquement le genre de course que j'affectionne. Cette année, aux JO, une vingtaine de skieurs étaient sensiblement du même niveau. Je savais Vittoz très court en sprint et sa 9ème place ne peut être une déception. Sans doute faudra-t-il un tracé plus sélectif pour qu'un jour, le meilleur fondeur de l'hexagone ne parviennen à distancer ses adversaires " explique le triathlète " c'est ma discipline de base ", actuellement à Grenoble pour la préparation du concours devant le conduire vers l'enseignement en mathématiques. " Cette année, par rapport aux autres éditions, les étrangers étaient venus en masse. L'ambiance était également extraordinaire, avec un public très proche des skieurs, et l'on sentait leurs encouragements, ce qui nous apportait énormément de réconfort, surtotu avec les moins 18 degrés du départ " se souvient l'ancien chasseur alpin de Chambéry. " C'est durant cette période en 1998 que le déclic du ski de fond a eu lieu. A l'époque, j'ai chaussé les sklis tous les jours pendant près de 3 mois, et les progrès ont été assez fulgurants. Aujourd'hui, cette 31ème position me satisfait mais ce n'est pas une fin en soi. Je vise plus haut. La 10ème place paraît convenir à mes possibilités. J'essayerai donc de nouveau l'an prochain en espérant que la concurence sera moins rude et que j'aurais un peu plus de chance ", affirme celui qui en attendant cette échéance bouclera ses 1500 Km annuel. De quoi rassasier son appétit.

    Article Le Journal de Saone et Loire


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